Actions

Work Header

Harry in Agrabah [FR]

Summary:

[TRADUCTION]

Harry n'avait rien prévu. Tout ce qu'il avait voulu, c'était mettre fin à tout ça, c'est dommage que le voile ne soit pas un portail de la mort comme tout le monde l'avait toujours supposé.

Notes:

Disclaimer : Rien ne m'appartient, ni Harry Potter, ni Aladdin, ni l'histoire, je ne suis que la traductrice.

Hey tout le monde ;)

Voici mon premier post sur AO3 ! Jusqu'à maintenant je n'ai publié que sur Fanfiction.net, il fallait bien que j'atterrisse ici un jour ~

Je poste essentiellement des traductions, je prévois de publier mes propres fanfictions un jour, mais j'ai beaucoup de mal à écrire alors ça pourrait être dans des années !

Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture ~

Chapter Text

[Chapitre 1]

Quand Harry avait traversé le voile, il ne s'était pas douté de comment cela allait finir. Il avait présumé, comme tout le monde, que quand vous traversiez le voile, vous mouriez. Fin de l’histoire. Mais ce n’était pas ce qui était arrivé. D’une certaine manière, il avait fini dans un film Disney. Ouais. Un film Disney.

Il avait traversé le voile et avait immédiatement fait la queue pour quelque chose. Il avait été perplexe, mais d'une certaine manière, cela lui avait semblé normal. Quand il était arrivé à la tête de la queue, il avait reçu un numéro et avait dû s’asseoir sur un banc et attendre qu’on appelle son numéro. Il l’avait pris d’un grand pas, sans paniquer, et sans questions. Il avait juste regardé les autres personnes apathiques et avait attendu.

Harry ne savait pas combien de temps il avait attendu ; cela aurait pu être des heures, des jours, voire des années. Le temps ne semblait pas importer là-bas et il n’avait jamais eu faim ou soif. Il n’avait pas vraiment été déranger par l’attente. Cela lui avait donné le temps de réfléchir à sa situation.

Après vingt ans à être l’arme et le jouet du monde des sorciers, il en avait eu assez. Il avait quitté Ginny et les enfants gâtés qu’il était sûr qu’ils n’étaient pas les siens et avait donné sa grande fortune à quelques amis de confiance ainsi qu'à quelques orphelinats et charités. La seule chose qu’il avait emportée avec lui dans le voile était sa baguette, qu’il avait transformée en une sorte de bracelet après la bataille finale. II s'était attendu à mourir et cette simple demande ne lui avait pas été accordée. Peut-être qu’il aurait dû juste essayer de se suicider comme n'importe quelle personne suicidaire, peut-être en se tranchant les poignets ou en faisant une overdose de somnifères ou autre. Cela aurait pu marché, mais nooon, il avait juste suivi les traces de son parrain et avait traversé le voile. Il s’était brièvement demander où était Sirius, mais avait décidé que cela n’avait pas d’importance. Autant il aurait été heureux de voir Sirius, il ne voulait pas que l’autre homme sache qu’il avait essayé de se tuer. Enfer, peut-être Sirius était-il heureux, ou qu'il soit, après avoir été jeté dans le voile. Harry l’espérait.

« Numéro 1245 X-A-12. » Harry avait regardé son billet et cligné des yeux quand il avait réalisé que c’était son numéro. Il s'était levé et étiré avant d’approcher le guichet.

« C’est moi. » Il avait tendu son billet à la femme derrière la vitre et elle avait fredonné en regardant le numéro.

« Hm. Eh bien, M. Potter, vous avez été prévu pour entrer dans le Monde A-3-25. Avez-vous vu le film Disney ‘’Aladdin’’ ? »

Harry avait brièvement réfléchi puis hoché la tête. Il se souvenait en avoir regardé quelques passages il y a quelques années alors qu'il était chez les Dursley, avant qu’ils ne jettent le film parce qu’il contenait de la magie.

« Eh bien, ils ont été programmés pour avoir un univers alternatif. Vous irez là-bas et y vivrez. Nous sommes tout à fait sûrs que votre présence perturbera quelques petites choses. »

Harry ne savait pas s’il aurait dû être contrarié ou pas, alors il avait juste hoché la tête à nouveau.

« Passez la porte sur la gauche et nous nous occuperons du reste. »

« Merci, au revoir. »

Harry s'était dirigé vers la porte qu'on lui avait indiqué. Il l'avait traversé et une lumière s’était allumée, la pièce était complètement blanche. Les murs étaient blancs, le mobilier était blanc et le sol était blanc. Ses yeux avaient papillonnés et il avait été surpris par son état de somnolence, qui sait depuis quand il n'avait eu besoin de dormir. Il s’était assis sur le canapé et s'était affaissé sur le côté, profondément endormi.

 

-Saut dans le temps-

 

Harry se réveilla et cligna ses yeux bouffis, observant les alentours. Il n’était certainement pas où il était quand il s’était endormi. Il était dans une chambre immense avec des décorations élaborées et il était niché dans un lit qui pourrait accueillir au moins dix autres personnes. Sa chambre était décorée avec de belles nuances de vert avec quelques touches de violet. Il avait un balcon avec une jolie vue sur la ville.

Harry se redressa sur le lit et regarda par la fenêtre, choqué. Ce n’était pas une ville normale de sorcier ou de moldu, c'était comme quelque chose sorti tout droit d’un film. Presque trop beau pour le décrire. Harry s’étouffa alors qu’il se repassait cette dernière pensée dans son esprit.

« Quelque chose sorti d’un film. »

Putain de merde ! Ce n’était pas un rêve ; il avait vraiment traversé le voile et avait été transporté dans un film Disney. Harry ne savait pas trop quoi ressentir, mais il réussit à se ressaisir…jusqu’à ce qu’il se regarde dans un miroir.

« Putain de merde ! »

Il était à nouveau un gamin ! Il était petit - il ignora le fait qu’il était assez petit même dans sa vie d’adulte - et maigrichon à nouveau ! Ok, alors peut-être qu’il n’était pas maigre comme il l’était chez les Dursley, mais il avait gagné plus de muscle quand il avait grandi. Eh bien, au moins il avait le gabarit qu’il avait obtenu du Quidditch.

Harry fronça les sourcils devant le reflet que lui renvoyait le miroir, de ce qu’il voyait, il devait avoir seize ans, et il foudroya du regard ses longs cheveux. A la seconde où il trouverait une paire de ciseaux, il les couperait, mais pour l’instant, il allait simplement les attacher. Il regarda la pièce, cherchant, en vain, un lien pour ses cheveux. Il abandonna et se fit à la place une tresse française serré ; sa frange était fendu et ne montraient que le milieu de son front. Il regarda dans le miroir et cligna des yeux à la vue, ou à l’absence, de cicatrice. Même après la défaite de Voldemort, la cicatrice était restée. Maintenant, c’était intact, ne laissant qu’une peau sans défaut. Il frotta l’endroit brièvement et décida que ce monde ne pouvait pas être si mal si sa cicatrice avait disparu.

Harry était toujours debout devant le miroir quand une double porte s’ouvrit et qu’un homme court et trapu, dont Harry se souvenait vaguement, entra.

« Ah ! Il semble que notre invité soit réveillé ! C’est un honneur de vous rencontrer, hôtes des cieux. »

« Hein ? » Cieux ? C'est quoi ce bordel ?

« Vous êtes tombé du ciel au cours d’une réunion très importante entre moi et mon Grand Vizir, Jafar. Je suis le Sultan de cette ville et je vous souhaite la bienvenue. »

« Huh. Ok. Huh. » Harry ne savait pas trop ce qu’il devait faire. Le Sultan semblait lui faire confiance, mais enfin, le Sultan semblait faire confiance aux gens facilement. Il avait confiance en Jafar et Aladdin quand il ne le devrait pas. Eh bien, Harry n’allait rien faire à ce sujet pour le moment. Avoir la confiance du Sultan était une bonne chose. Maintenant, si seulement il pouvait le faire se retourner contre Jafar et le reconnaître comme le bâtard sournois qu’il était…

« C’est un plaisir de vous rencontrer, Sultan. Pardonnez-moi pour mon entrée plutôt impolie. J’ai toujours eu un problème avec les voyages magiques. » Il pourrait aussi bien en profiter, pour tout ce que cela valait.

« Oh non. Ce n’était pas du tout un problème. Combien de temps resterez-vous ici ? »

Harry hésita.

« Je ne suis pas sûr. Je vais là où l'on a besoin de moi. »

Le Sultan s'égaya, frappa dans ses mains et sautilla légèrement. Harry sourit au petit homme, amusé.

« Certainement, restez aussi longtemps que vous le souhaitez ! Est-ce que cette chambre est à votre goût ? En souhaitez-vous une autre ? Avez-vous faim ? »

Les yeux d’Harry s’écarquillèrent au flux rapide de questions.

« La chambre est parfaite, je suis sûr que je vais apprécier mon séjour ici. Maintenant que vous le dites, j’ai un peu faim. »

« Venez, venez ! Nous allons festoyer ce soir ! »

Le petit homme ouvrit la voie en parlant avec enthousiasme et Harry fut surpris de la facilité avec laquelle il avait été accepté.

« …Nous nous occupons du reste. » La voix de la femme lui revint et il comprit un peu. Ils s’étaient certainement occupés de tous les problèmes que son entrée pourrait avoir causé.

 

-Time Skip-

 

Harry roula des yeux en entendant Jafar se plaindre de la ville et de ses habitants. La vision de Jafar d’Agrabah était essentiellement une ville d’esclaves et si qui que ce soit montrait l’envie de vivre ou une volonté de liberté, il voulait qu’ils soient enfermés ou tués. Harry avait intercepté la plupart de ses complots et beaucoup de ses plans infâmes, au grand mécontentement de Jafar. Harry savait grâce au film et en le voyant lui-même, que Jafar allait essayer de s'emparer du palais et d'Agrabah. Sur les conseils d’Harry, le Sultan se méfiait plus de Jafar, mais il ne l’avait toujours pas mis à la porte.

Le temps passé d’Harry à Agrabah avait été plutôt amusant. Il était sorti en ville et avait exploré, était resté dans le palais à donner des conseils au Sultan et à insulter Jafar. Sa magie l’avait suivie dans ce monde et il adorait jouer des tours au Grand Vizir. Son passe-temps favori était cependant d'irriter la Princesse Jasmine.

Dans les films, la Princesse était douce, mais fougueuse. Elle désirait ardemment sortir en ville et agir comme 'le commun des mortels' et se méfiait autant de Jafar qu'Harry. Jasmine, dans la réalité dans laquelle se trouvait Harry, le mettait hors de lui. Elle n'était qu'une enfant gâtée et geignarde qui pensait que sa vie était horrible simplement parce qu’elle ne pouvait pas tout le temps sortir. Je veux dire, hello, t'es une princesse. Les gens veulent te kidnapper et t’utiliser pour gagner de l’argent ou pour te faire d’autres choses désagréables. Sors la tête de ton cul et fais des concessions.

Jasmine était l'une des seules personnes qui n'était pas attirée par Harry, et ça lui allait. Il s'était assuré de prendre le temps de l'emmerder. Enfer, c'était à cause d'elle qu'il gardait les cheveux longs. Apparemment, il était assez beau pour un mec et les autres ne la regardaient pas toujours. Harry avait passé la plus grande partie de sa vie à être dévisagé, donc ça ne le dérangeait pas que les autres lui fassent des avances. Bien sûr, il les refusait toujours, mais il n'était pas méchant et ne laissait pas l'attention lui monter à la tête. Jasmine, d'un autre côté, pensait que c'était offensant envers elle quand son apparence ne lui faisait pas toujours obtenir ce qu'elle voulait. Jasmine lui rappelait Ginny, et bon sang que ça lui tapait sur le système.

Saletés d'oiseaux.

« Sultan, vous ne pouvez pas laisser ces plébéiens se comporter ainsi. » Dit Jafar avec clairement du dégoût dans sa voix.

Harry claqua des doigts et les cheveux de Jafar devinrent violets. Jafar observa le Sultan se mettre à ricaner avec confusion. Harry sourit alors qu'Iago croissait.

« Vous avez les cheveux violets ! Vous avez les cheveux violets ! » Harry ricana et le visage de Jafar prit une très vilaine teinte violacé qui rappela à Harry son oncle Vernon. Jafar aurait peut-être une crise cardiaque comme oncle Vernon quand Harry avait 25 ans. Il ne pouvait qu'espérer.

Jafar se retourna et fixa Harry, son expression promettant la mort.

« Vous. » Dit-il à Harry. « Vous le regretterez. » Il se détourna et traversa la pièce de façon dramatique.

« Et les dix points pour la meilleur sortie dramatique vont à -roulements de tambours- Severus Snape ! Jafar est disqualifié pour tenues ridicules. » Harry ricana à son monologue mental.

La Princess soupira d'où elle était assise et regarda la ville avec nostalgie. Harry roula à nouveau des yeux et se demanda quand cette histoire allait commencer. Cela faisait quelques mois qu'il avait été jeté dans le film Disney et il n'avait toujours pas vu Aladdin. Pourvu que ce soit bientôt. Il voulait parler au génie ; il avait l'air d'un type plutôt intéressant. Il allait avoir une grande part dans la romance Jasmine/Aladdin. Peut-être qu'elle arrêterait de pleurnicher si souvent si elle se faisait baiser quelques fois.

Harry fronça les sourcils quand il réalisa qu'il devait faire quelque chose pour Jafar. L'homme était trop dangereux et interférerait avec les plans d'Harry.

Il ne voulait pas que le royaume soit en crise parce que Jafar serait devenu le Sultan ou quoi que ce soit d'autre qui se serait passé dans ce foutu film. Peut-être qu'il pourrait arranger un petit accident…

 

-Une semaine plus tard-

 

Quand Harry avait voulu que Jafar disparaisse, il n'avait pas eu l'intention que cela se passe ainsi, mais il ne s'en plaignait pas. Il pensait avoir à le vider de sa magie, à l'empoisonner ou même le maintenir dans un coma magique. Au pire, il pensait qu'il aurait dû tuer l'homme maléfique, mais ça… Il n'y avait même pas pensé.

Un bordel assez spécial était arrivé à Agrabah, s'adaptant à des gens aux...goûts exotiques. Harry frissonna en pensant aux hommes travestis. Il n'était pas homophobe ou quoi que ce soit du genre, il n'aimait juste pas les hommes travestis. Apparemment, Jafar si, il les aimait tellement qu'il avait décidé de...les rejoindre. La dernière chose qu'Harry avait vu de lui était un homme vêtu de vêtements de femme et battant des cils, cachant le reste de son visage avec un éventail.

Ew.

Après le départ de Jafar, Harry avait été nommé Grand Vizir. Cela l'avait complètement surpris, mais il ne s'en plaignait pas. Maintenant, il pouvait protéger le Sultan innocent des gens qui voudraient l'utiliser pour leurs propres intérêts. C'était amusant aussi et il avait même ses propres gardes. Il les avait fait se retirer, bien sûr, il pouvait se protéger, mais ils gardaient un oeil sur lui au cas où quelque chose de grave se produirait. Pour autant qu'Harry puisse dire, rien de mal ne se passerait, Jafar avait été l'ennemi principal de ce dont il se souvenait, et maintenant qu'il était parti, Harry était capable de se détendre un peu et de s'amuser un peu plus.

A cette pensée, les portes s'ouvrirent et tout un foutu cirque défila à travers les portes accompagné d'un 'Prince Al Baba' au sommet d'un éléphant.

Génial. Vraiment génial. Il ne se souvenait pas qu'Aladdin était à ce point ennuyeux. Crétin arrogant et pompeux. Oh mon dieu. On aurait dit Snape, Harry frémit.

Aladdin termina sa grande entrée, mais ce qui étonna le plus Harry, fut quand Aladdin s'inclina profondément devant lui. Lui. Pas la Princesse Jasmine. Il vit l'expression impressionné d'Aladdin et l'amour qui le secouait.

« ...Nous sommes tout à fait sûrs que votre présence perturbera quelques petites choses. »

Ouais, Harry en était assez sûr aussi.